The Norg pack.
C'est pas tous les jours qu'on reçoit un paquet rempli
de jeux totalement gratuits, avec pour seule condition le fait de les tester
sur mon site. "Janus! T'as de la chance!" direz-vous. Mais malheureusement
pour moi, tous les jeux reçus (à de rares exceptions près)
sont emprunts de l'influence de Master Norg. Voici donc un florilège
de daubes, toutes consoles confondues, testé par mes soins. Bon, comme
y'avait beaucoup de jeux j'ai pas passé plus de 10minutes sur chacun
d'entre eux, donc si magiquement un jeu devient bien 5 secondes avant la fin
je le saurai pas. Enfin bref, voici pour vous le Norg pack!
The World is not enough. (N64)
Editeur: Electronic Arts/Eurocom
Genre: Le Goldeneye du pauvre.
Avis : Après avoir acheté la licence James Bond, les dirigeants
de Electronic Arts ont donné une cartouche de "Goldeneye" à
une bande de babouins et leur ont dit "On veut faire pareil". Le résultat...
euh.. il me laisse sans voix. Ce jeu se place directement en tête des
jeux les plus moches que j'ai joués, avec des salles simples mais pixellisées
au possible, où chaque animation est lente et poussive, comme si tout
le monde avait pris 500kg de plus, et où Bond est aussi adroit qu'un
pingouin.
Le jeu annonce qu'il est "compatible rampack", mais vu que je ne l'ai
pas et qu'ils n'ont même pas soigné un minimum le mode sans, je
ne voudrais pas en acheter un pour l'essayer. La maniabilité est aussi
très lourdingue (alors laissez A appuyé, pis mettez B pour les
gadget dans le feu de l'action!) et les missions me font plus penser à
Mission:Impossible qu'à Goldeneye, ce qui est pas une référence.
Ce jeu a aussi la distinction d'être un des seuls à avoir des putains
de TEMPS DE LOADING sur une CARTOUCHE! Une prouesse que je n'essayerai de pas
comprendre sous peine de self-combustion.
Ai-je dit que le jeu est moche? Oui? Faut que je le dise à nouveau: Goldeneye
(qu'était sorti bien avant) était bien plus joli, et sans rampack.
TWINE, lui, est tellement hideux que si l'on gerbait sur l'écran, le
rendu en serait amélioré. Ca commence bien dites-donc...
Doom 64 (N64)
Editeur: Midway (un disciple de Norg!)
Genre: Doom-like dans le noir.
Avis : Doom est le jeu qui a donné au FPS ses lettres de noblesse. C'est
pas pour rien qu'on les appellés pendant longtemps "Doom like",
non? Alors ça ne peut qu'être bien non? Même euh.. une adaptation
"améliorée" par nos amis de chez Midway? Non? Euh...
Ben... Quand j'ai commencé le premier niveau, j'ai été
surpris de trouver un écran noir de loading, ce qui n'est jamais bon
signe. La bonne nouvelle, c'est qu'en fait c'était pas un écran
de loading. La mauvaise, c'est que c'était déja le premier niveau.
Le jeu a dû être designé par des sombres idiots car on voit
quedalle. Même en mettant le gamma dans les options au maximum, il y a
souvent des moments où l'on se retrouve dans un endroit plongé
dans l'obscurité totale, en se disant "hey? Je fais quoi là?".
Ce qui est d'autant plus énervant quand un ennemi vous canarde et que
vous ne pouvez rien voir du tout. A part ça, je peux pas vous dire si
les niveaux sont moches, car je ne les ai littéralements pas vus, me
souviens juste de murs plus ou moins foncés.
Ah! Les développeurs ont pris le parti pris du "gardons le feeling
classique" en ne mettant pas de bouton de saut (!). Pour atteindre un endroit,
faudra se laisser tomber d'un endroit plus haut. Les amis, oubliez toutes les
finesses apprises dans un fps sorti après 1950 (ou un peu plus)! Toujours
dans l'esprit classique, les ennemis traditionnels ont été refaits
avec la methode "sprite flou" si chère à la 64. Ce qui
donne d'autant mieux quand on tourne autour d'eux car on les dirait pris d'une
crise d'épilepsie à chaque changement d'animation (enfin, quand
on les voit). Memo à Midway: la 64 était aussi capable d'ennemis
en 3d, les gars...
Killer Instict Gold (N64)
Editeur: Rare (!)
Genre: jeu de baston qui marche pas.
Avis: Killer Instict était un très bon jeu sur Super Nintendo.
Me souviens encore de quand il était sorti: graphiquement il était
super bien fait, le jeu était encore pas trop mal, et le tout nous faisait
baver pour l'arrivée de la prochaine "Ultra 64" (vous vous
souvenez ce nom débile?). Puis le temps passa, et KI Gold sortit sur
64 dans une indifférence générale. Et pour cause: les graphismes
étaient bof bof (vive les sprites sur des décors 3d!), ils ont
enlevé les meilleurs personnages et les ont remplacés par des
clowns imitant Conan le barbare et le jeu apportait rien de plus à la
version SNES. Carton plein! Seul petit avantage, la musique était encore
sympa. Enfin pas quand elle adoptait le style "dance à la 2Unlimited",
là elle me donnait immédiatement envie de me mettre un tournevis
dans l'oreille.
Enfin ça ce sont juste mes souvenirs, car la cartouche en question ne
veut pas fonctionner. Alors que Windows a le BSOD (Blue Screen of Death), la
N64 a le RSON, c'est à dire "Red Screen of Nothing". Pas de
jeu, pas de bras, pas de chocolat. Peut-être que la cartouche s'est vaillammant
suicidée afin de ne pas être ridiculisée dans ces lignes?
Si c'est le cas, je la respecte.
Pilotwings 64 (N64)
Editeur: Nintendo (!)
Genre: CAUTION!! SPEED DECREASING!!!
Avis: Pilotwings, qui m'avait déja endormi sur Super Nintendo, revient
sous les acclamations pour ennuyer une nouvelle génération de
joueurs! Hourrah! Euh.. ou non. Pour être honnête, je dois quand
même avouer que les graphismes ne sont pas trop mal pour de la 64, les
stages étant assez grands et détaillés avec des petits
effets d'air et de vent encore assez bien rendus. Mais à part ça..euh...
la musique sort d'une sélection des "meilleurs musiques d'ascenseur",
les 6 personnages sont tous assez ridicules, et surtout le gameplay est fastidieux
et terriblement ennuyant. Canalisant toute la rigidité d'un prof d'allemand,
le jeu nous oblige de passer des tests genre "utilisez ce jet pack et passez
dans tous les anneaux avec un vent à 200km/h". Vos performances
seront notées par des points, et c'est là que tout le plaisir
de jeu intervient: faites la moindre incartade et vous ne passerez pas (bwahaha);
des points étant déduits au moindre battement de cils que vous
ferez en dehors des ordres donnés. Le baiser de la mort survient quand
on se rend compte que les options dites fun ne se débloqueront qu'après
avoir fait les missions principales. Est-ce que VOUS voulez passer votre temps
à maîtriser un deltaplane capricieux pour attérir au milimètre
près? Non? Bon...
Je sais que y'a des fans de ce style de jeu sur PC, mais même dans ce
domaine y'a beaucoup mieux. Finalement le jeu est trop chiant pour un joueur
console et trop simpliste pour un fan de jeux PC, ce qui est bien dommage.
Turok: Dinosaur Hunter (N64)
Editeur: Acclaim/Iguana. (Vous vous rappellez de NBA Jam? Hein? Hein?)
Genre: FPS/jeu de plate-formes/brouillard.
Avis: Acclamé par les journaux car c'était un jeu N64 avec du
sang (on était idiots à l'époque hein?), Turok est un FPS
où l'on incarne l'indien des Village People parti à la recherche
d'un truc indéfini. Pour cela, il erre dans des jungles tropicales en
récoltant diverses armes, tuant des ennemis, et en cherchant des clefs.
Beau programme? Ben déja tout le jeu se passe dans une sorte d'immense
brouillard qui masque tout object situé à plus de 2 mètres
de notre personnage. Silent Hill avant l'heure quoi. Cela donne lieu à
des situations cocasse du genre "foncer dans un mur car il n'est apparu
qu'à la dernière minute". Notez que Turok 2 avait amélioré
ce défaut: le brouillard était toujours présent, mais cette
fois c'était "pour mettre dans l'ambiance" et pas du tout pour
cacher le fait qu'ils programmaient la 64 avec les pieds. (suffit de comparer
avec le champ de vision dans Pilotwings 64 pour voir que cette console peut
faire mieux...).
Le gameplay est "spécial". C'est une sorte de jeu de recherche
de clés mélangé à du FPS. A chaque début
de niveau on a une indication très concise style "FIND 5 KEYS FOR
LEVEL 2" et c'est tout. Débrouillez-vous!. Ce manque d'indications
mêlé à la topographie des lieux confuse car tous les endroits
se ressemblent, ainsi qu'à la présence du brouillard donne un
jeu qui meriterait de s'appeller "Lost guy in the woods" plutôt
que "Dinosaur Hunter".
Mais ne vous en faites pas! Le jeu ne se limite pas à se balader dans
une forêt identique et clippée! Acclaim *sait* que les vrais joueurs,
les durs, les tatoués, *adorent* les séquences de plate-forme
en FPS. Pour "varier" le jeu, vous devrez ainsi souvent faire des
supers sauts de rondin minuscule en rondin minuscule, le tout en vue FPS et
aidés par la visibilité nulle du moteur graphique. Et si vous
vous loupez, TOO BAD START AGAIN! Dire que ces passages sont frustrants est
un euphémisme.
C'est dommage, l'arsenal d'armes étendu et varié du jeu est gâché
dans ce marasme. Turok 2 était plus linéaire et sans plate-formes,
ce qui laissait augurer d'une nette amélioration, mais malheureusement
là Norg avait décidé de mettre des armes super à
chier. Et je parle pas du 3, qu'est le premier jeu multijoueurs online sur une
console qui NE DISPOSE PAS DE RESEAU. Enfin bref.
Ultimate Mortal Kombat 3 (Saturn)
Editeur: Acclaim/Eurocom (tiens! Comme on se retrouve!)
Genre: Kombat en 2d
Avis : Le 3 est un chiffre maudit pour les jeux de combats. Samurai Showdown
3 enleva tous les personnages intéressants et ralentit le jeu, Fatal
Fury 3 enleva tous les personnages bien et les remplaça par des idiots,
Art of Fighting 3 réussit le pari de faire encore pire que ses prédécesseurs
et Street Fighter 3 mit à la poubelle tous les persos existants pour
faire un jeu qui était... superbe. Bon ok y'a toujours des exceptions.
Je vous rassure tout de suite, Mortal Kombat 3 n'en est pas une. Déja
que à la base MK n'est pas à proprement dire une série
de qualité, le troisième opus eut la bonne idée de virer
les favoris des fans (Scorpion, Sub Zero masqué, Reptile, Kitana, Baraka)
et de les remplacer par des gars *encore* plus ridicules. Bienvenue à
Stryker, le policier bedonnant, à Nightwold, l'indien maléfique
et à une fille qui ressemble à Catherine Lara et qui étrangle
les gens avec ses cheveux. Remplacez ensuite le système de kombos du
2 qu'était proche de Street Fighter par des combos automatiques à
2 balles et PRONTO! Daube!
Même dans le cadre des fans de MK (il y en y paraît), 3 fut une
immense déception. Arrive *Ultimate Mortal Kombat 3* qui corrige toutes
ces erreurs! Euh.. non.je rigole. Ultimate possède quelques persos rajoutés
en dernière minute par les développeurs (tiens, Scorpion, Reptile
ET Sub Zero ont le même sprite?) et conserve le même système
de jeu affreux. La version Saturn est encore plus rigolote car elle n'offre
que 5 continues, histoire d'appuyer sur la difficulté incroyable des
ennemis même en easy. Le gameplay est ridicule, les combats me font plus
penser à "Xena la guerrière" qu'à autre chose.
En somme, du pur Mortal Kombat quoi! Notez que les développeurs iront
à nouveau se ridiculiser en faisant MK4 et War Gods, deux autres immenses
daubes.
Alien Trilogy (Saturn)
Editeur: Acclaim (décidément...)
Genre: FPS
Avis : J'étais confiant en démarrant ce jeu: la boîte me
promettait une aventure "monstrueusement flippante". Ce fut en effet
le cas, mais pas pour les bonnes raisons. Après une introduction en 3d
moche narrée par le voix française de Yamcha, je me retrouve dans
une base spatiale. Soudain, je suis assailli de toutes parts par.. non pas des
Aliens, mais des pixels. Et pas n'importe quels pixels: du bon gros de chez
gros. La technique derrière le jeu est pathétique, les bouts de
couloirs apparaissant par à coups, il n'y a que 2 couleurs à l'écran,
et les "aliens" sont des sprites tellement pixellisés que les
tuer relève du suicide assisté. Niveau jeu, on est pas bien mieux
lotis: prenez Doom, le tout premier... remplacez des ennemis par des aliens
beaucoup plus durs et voilà. Les enigmes sont du genre "ouvrir des
portes" et les armes sont des cousines de celles de Doom. La seule originalité
c'est la difficulté, en fait. Les ennemis prennent des plombes à
tuer et vous font des dommages immenses, ils sont rapide (donc fuir est pas
une option) et y'a très peu de munitions (donc combattre est pas une
option non plus). En plus les développeurs ont décidé de
rendre les cadavres des ennemis tués nocifs ("passke vous savez,
le sang des aliens c'est de l'acide!") alors si vous tuez un ennemi devant
un clef, vous serez garanti sûr obligé de perdre de la vie en passant
dessus. Mh.. c'est du design ça.
Il reste mourir comme option, et contrairement à des autres (bons) FPS,
on a qu'une seule vie et la santé est gardée d'un niveau à
l'autre. Donc si vous finissez un stage avec peu de vie, hop vous sortez de
la première salle et paf vous êtes mort. On *peut* continuer, mais
y faut aller chercher dans sa sauvegarde ou avec des codes (cool! comme sur
NES!) car le jeu ne connaît pas le mot *continue*.
Johnny Bazookaton (Saturn)
Editeur: US GOLD
Genre: Plate-Forme 2d poussive
Avis : Ce j..euh.. ce TRUC commence par une des intros les plus ignobles que
j'ai jamais vues. Imaginez un groupe de nains qui jouent de la musique en ayant
l'air "cool", le tout servi par des animations qui se répètent
des millions de fois (genre un plan du méchant demon qu'on voit tantôt
sur un fond vert, tantôt sur un fond blanc mais qui EST FUCKING PAREIL).
En plus, cette jolie FMV atrocement dérangeante dure approximativement
aussi long que tous les jeux Squaresoft mis à la suite (en tout cas c'est
l'impression que j'ai eue). A chaque fois qu'on croit qu'elle finit.. non..
elle dure et elle dure comme le lapin Duracell. Le seul point positif c'est
que le jeu après pouvait pas être aussi nul.
Le héros est un chibi-Elvis aux cheveux mauves avec une guitare destructrice.
Non, ne riez pas. Probablement pour offence au bon goût, il a été
envoyé en enfer par un démon qui a toujours les mêmes plans
de caméra dès qu'on le voit. Notre pauvre péquin peut tirer
devant lui avec sa guitare tel le Megaman moyen, ou se "concentrer"
pour faire un coup inutile car prenant des heures à sortir (et faut rester
immobile). Les développeurs ont apparemment pas suivi les cours de design
de niveau, car rien que dans le premier stage, on trouve toutes les grandes
erreurs du genre que même Megaman X6 n'oserait pas faire: des sauts à
l'aveugle, des ennemis qui apparaissent SUR le personnage directement, des *trous*
qu'on peut pas voir etc.... Notre "héros" est en plus assez
rondouillard et est donc aussi agile que le bonhomme Michelin, renforçant
sa ressemblance avec Elvis en fin de carrière.
Les graphismes sont bof, à l'exception du personnage principal qui est
bien animé. La musique est pas trop mauvaise, mais pas remarquable non
plus. Finalement voilà un jeu assez atroce. Y jouer est aussi agréable
que de s'arracher les yeux (en fait, rien que l'intro motiverait à faire
ça).
Area 51 (Saturn)
Editeur: Midway -_-
Genre: Tir aux pigeons
Avis : Cool! Une borne d'arcade à la maison! Dommage qu'elle soit à
chier! Dans la lignée des Virtua Cop, Area 51 est un jeu de tir tout
ce qu'il y a de plus basique. Mais..mais..mais! Midway a eu la bonne idée
de faire tous les personnages du jeu en image de synthèse à la
Mortal Kombat. Ca donne assez bien pour les persos alliés, les Swat,
mais ça devient ridicule dès que l'on aperçoit les ennemis.
Vous allez donc affronter des gars en masques "Zombie Halloween" affublés
de vestes oranges ou violettes bien voyantes, genre "travailleur de chantier".
Quelle classe! Et comme la animations sont rationnées chez Midway, ils
bougent et attaquent tous de la même manière, où qu'ils
soient sur l'écran. Par la suite, on affrontera aussi des aliens genre
"monstre de bioman" très effrayants aussi, qui seront très
difficile à tuer car ils font exactement la même chose que les
autres. Les décors sont faites dans la 3d précalculée du
pauvre, genre "premiers essais sous MAYA". Par contre ils savent bien
modéliser des caisses et des barils, car on en voit tout partout.
La cerise sur le gâteau c'est quand même la durée de vie,
qui peut monter jusqu'à 20 minutes si l'on est mauvais. Ca valait vraiment
la peine non?
Exhumed (Saturn)
Editeur: Lobotomy Software (pas de blague, c'est trop facile)
Genre: Doom en jaune
Avis : Un génie dans le département Marketing s'est dit "Hey
mais si Doom avait un thème et des ennemis égyptiens, ce serait
TOTALEMENT NOUVEAU!?", et cela a provoqué la naissance d'Exhumed.
A part ça, cherchez pas les différences avec Doom, y'en a pas.
Le style, les ennemis, la maniabilité, tout est quasiment identique.
Enfin presque tout: les armes sont comptabilisées avec une barre bleue,
ce qui est super moins pratique qu'un décompte numérique; et quand
on tourne, le personnage penche comme s'il avait 3 litres d'alcool dans le sang.
Ca désoriente fortement quand on découvre le jeu pour la première
fois.
Le jeu commence fort, avec un meeting avec Ramses matérialisé
par un sprite moche en 2D qui parle pendant des heures (!), mais il perd vite
de son intérêt pour un amateur de daubes: les graphismes sont sympas
pour de la Saturn (les ennemis sont des sprites, mais on est loin de l'horreur
de Alien Trilogy) et le gameplay acceptable sans plus. Bof, j'ai pas grand chose
à dire de plus sur ce jeu, il est juste fait pour ceux qui pensaient
que y'avait pas assez de Doom-like sur terre. Autrement j'ai pas trouvé
de particularité daubique.
Tomb Raider (Saturn)
Editeur: Eidos
Genre: Overhype machine
Avis: "Ohhh..... noooon...." voilà ce que j'ai dit quand j'ai
découvert qu'on avait gentiment glissé ce jeu dans ce petit paquet
du bonheur. Ecoutez, si vous le connaissez pas, vous devez avoir découvert
les jeux vidéo hier. Il avait fait beaucoup de bruit lors de sa sortie,
et tout le monde disait que c'était "TeH b3sT sH1t 3vAh!".
Je me souviens encore l'avoir loué à l'époque et d'avoir
joué 15 minutes avant de le rendre et de retourner sur Mario 64 en import.
Des contrôles à la Fade to Black (Mhh.. Fade to Black...) alliés
à un moteur de jeu poussif qui ferait passer un slideshow Powerpoint
pour une merveille d'animation et une musique inexistante font que je n'ai pas
accroché à ce jeu. Même ma rencontre avec un Trex (que j'ai
tué en restant à côté et en tirant, comme dans DMC2)
n'a sû remonter mon opinion... Et le voilà, devant moi devant toute
sa gloire. Il a pas changé depuis ma dernière partie jadis, et
je le hais toujours du plus profond de mon âme. Au moins maintenant je
sais que Eidos s'est par la suite ridiculisé en enchaînant suite
daubique sur suite daubique, pour finalement aboutir à une sorte d'antimatière
ludique. On parie que le prochain sera bien?
Quake III: Arena (Dreamcast)
Editeur: ID Software
Genre: FPS Online/Offline
Avis : Je commence à remarquer que l'expéditeur de mon beau paquet
semble avoir une certaine affinité pour les FPS console. Cela équivaut
presque à du masochisme, et c'est pas Quake III sur DC qui va me dire
le contraire. Malgré le fait que Quake III est un jeu très bien
fait, avec des tas d'armes et de techniques diverses pour bourriner son adversaire,
il faut penser qu'il ne dispose pas de mode solo. Enfin si, mais c'est une "simulation"
de jeu en multi avec des bot pas content. Et voilààà c'est
tout. Ce jeu prend toute sa saveur en réseau ai-je entendu dire (perso
je supporte pas, mais là n'est pas la question, et le service réseau
de la Dreamcast est désormais inexistant (en tout cas c'est ce qu'on
m'a dit, ma DC étant pure japonaise elle ne peut de toute façon
pas se connecter). Résultat des courses: Quake III sans Quake III. Un
jeu joli mais aussi intéressant et palpitant qu'un épisode de
Derrick. Pour donner un exemple, même le prétendu "stage d'initiation"
n'est qu'une map tirée au bol dans le stock, mise avec un bot qui ne
tire pas. Wow! Quelle attention au détail! Ca me donnerait presque envie
de reprendre Pilotwings.
Aussi le stick DC est beaucoup trop sensible dans Q3, et donc chaque fois que
l'on tourne notre héros à tendance à regarder le soleil
ou le sol, selon votre orientation. Donc si vous voulez jouer à Quake3
offline, prenez vous la version DC, avec un clavier et une souris achetés
séparément. Là vous connaîtrez le vrai bonheur.
Blue Stinger (Dreamcast)
Editeur: Activision
Genre: Sous Resident-Evil
Avis: "Don't do that Dave..." m'a dit ma console alors que j'insérais
le GD. Elle avait raison en fait: imaginez un Resident Evil se passant sur une
ile futuriste, avec pour héros un gars qui a vraiment une tête
de blaireau et une voix qui va avec. Ah j'ai aussi oublié de dire qu'il
est mega lent et qu'éviter les ennemis est pas une bonne idée
à cause de ça. Heureusement, y'a un deuxième personnage...
un gars qui ressemble à Carlos (!) habillé en mauve et qui est
ENCORE plus lent. Joie! La caméra est lourdingue, les graphismes moyen,
et le scénario totalement idiot. Les doublages sont en dessous du niveau
de la mer, juste à côté des dialogues eux-mêmes. Quand
notre héros se voit suivi partout par une sorte de nymphe bleue bizarre,
tout ce qu'il peut penser c'est "waw je me fais courser par une fille".
Le second héros a une tendance à toujours parler de son bar préféré,
et la nymphe sus-citée n'a pas de dialogue (tant mieux pour elle). Je
me suis arrêté quand je me suis rendu compte que les développeurs
avaient pas d'autres moyens de faire durer le jeu que de mettre des sous-quêtes
totalement bidon "Oh! Le pont s'est détruit! Il faut chercher la
clef pour ouvrir la porte pour remettre le courant au passage qui ne permettera
d'en remettre un autre!"
Dynamite Cops/Dynamite Deka (Dreamcast)
Editeur: Sega (!)
Genre: Final Fight?
Avis: Okay alors celui là est assez particulier. Le jeu en lui même
est pas si mal: c'est un jeu de baston genre Double Dragon comme il y en a peu
ces temps-ci. Le truc rigolo c'est que les décors sont très intéractifs,
et vous pourrez prendre des tables, des chaises et des tas d'armes pour battre
vos adversaires. Les graphismes sont sympa pour de la DC, et la maniabilité
est pas trop mauvaise quand on s'y habitue. Alors, elle est où l'embrouille?
Déja, la mise en scène est totalement hideuse, on sait pas ou
on est et ou on va, et on voit juste que y'a un gros barbu avec un chapeau de
pirate qu'a kidnappé une fille moche dans un bateau. Euh..ok... Le ton
général du jeu est pas sérieux, et donc y'a des tas d'ennemis
super ridicules comme des pirates fruités, des gars déguisés
en squelettes ou le poulpe géant de DMC2 (encore lui?). Finalement, le
jeu se termine en une petite demi heure, ce qui le met donc au rang des autres
jeux testés ici. Juste pas aussi douloureux à jouer.
Mickey: Castle of Illusion (Megadrive)
Editeur: Sega (pas sûr)
Genre: Plate-forme 2d
Avis: Ce titre ne vous dire peut-être rien, mais c'était un incontournable
des débuts de la Megadrive. Etant sorti avant Sonic, tout le monde le
possédait car c'était LE jeu de plate-formes à avoir. Et
pour être franc, je ne comprends pas pourquoi il fait partie de cette
collection. Les graphismes ne sont pas extraordinaires mais ils étaient
beaux à l'époque. Le jeu se prend bien en main et le contrôle
est parfait. Il est très classique, cela dit, et se distinguera pas des
millions de jeux de plate-formes existants. En tout cas je sais que je me suis
plus amusé en y rejouant qu'en essayant la plupart des horreurs testées
dans ces colonnes, ce qui veut tout dire. Surtout que les deux autres jeux de
plate-forme sur MD qui y'avait étaient très..très mauvais...
*gloups*
James Pond 2: Robocod (Megadrive)
Editeur: Electronic Arts (eh oui, déja à l'époque...)
Genre: Torture mentale
Avis: Ouais là on entre vraiment dans un autre style de jeu de plate-formes.
Parti sur un jeu de mot débile (Bond = Pond bwahaha), EA a crée
comme mascotte un putain de poisson super héros et nous a crée
des jeux immondes avec. Le premier jeu à son effigie était tellement
insignifiant que même y penser me fait l'effet d'une lobotomie. Pour le
second, EA a donc vu les choses en grand: jeu style Mario, avec des abilités
*spéciales*. En effet, notre héros dans sa combinaison "spéciale"
peut s'allonger vers le haut pour choper un mur et s'y accrocher. Ca semble
amusant, mais je vous garantis que lors de la 20ème fois que vous le
faites, vous l'aurez compris! En plus, la collision est bizarre et il arrive
que le jeu vous tue d'écrasement si vous le faites près de 2 murs
adjacents. A part ça, mention spéciale à la musique qui
NE CHANGE PAS et qui est AFFREUSE; elle se met en boucle toutes les 5 secondes
jusqu'à ce que vous éteignez la console. Après ça,
je sais pas parce que ma MD était éteinte.
Asterix: The Great Rescue (Megadrive)
Editeur: la cartouche me dit rien d'autre que Sega alors on va dire Sega.
Genre: Jeu de plate-forme en 2d
Avis: Avant d'être ridiculisés dans les deux "chef d'oeuvres"
cinématographiques avec ce cher Christian Clavier, Asterix et Obelix
avaient déja connu la souffrance sous la forme d'une innocente cartouche
Megadrive. Choisissez entre Asterix ou Obelix (aucune différence entre
les deux, sauf que Obélix est plus gros et donc risque plus de se faire
toucher) et partez à l'assaut de niveaux qui n'ont rien à voir
avec la BD! Rencontrez des romains et des sangliers invincibles, ce qui est
totalement impensable dans l'histoire originelle! Heureusement, pour vous défendre
contre certains ennemis, vous avez droit à votre coup de poing *totalement
inutile*: il dure pendant une demi-seconde et a une portée de 2 millimètres.
Donc en frappant un méchant vous avez 99% de chances de vous faire toucher
vous aussi. Pour parfaire le tout, Sega a décidé que la musique
qui conviendrait le mieux à Asterix serait une soupe toute droit sortie
des pires demos Amiga (et encore j'insulte les demomakers là). Aussi
amusant à jouer que de se faire mettre des clé de saxophone sous
les ongles, ce jeu est à éviter sous tous rapports.
Yu Gi Oh: The movie!
Genre: Animé long métrage de 30 minutes.
Les films tirés des séries animées peuvent se répartir
en deux catégories: y'a ceux qui concluent la série dans une apothéose
magistrale (comme End Of Evangelion et le second film Sakura), et y'a les films
insignifiants sortis au milieu de la série qui n'influent en rien le
scénario principal (la flopée de films DBZ et Sakura 1). Eh bien,
devinez où se situe ce film Yugioh?
Ca commence déja mal quand on découvre notre "héros",
Shyogo. C'est un petit garçon qui a tellement de confiance en lui qu'il
ferait passer Shinji de EVA pour Dark Schneider. Le pauvre est tellement effrayé
de perdre à Magic et Wizards qu'il ESSAYE MEME PAS DE JOUER ET PREFERE
PLEURER. Un jour, il tombe néanmoins sur une carte "Red Eyes Black
Dragon", et apprend que "Blue eyes brings victory but red eyes bring
possibility". Vous ne comprenez pas? Ne vous inquiétez pas, tous
les personnages répètent cette phrase environ 20 fois dans les
30 minutes du film.
Kaiba (appellé Caiba ici) a lu le manuel "Comment être méchant"
écrit par la Team Rocket et organise un tournoi sponsorisé par
la mafia pour euh battre Yugi ou un truc du genre. A part ça, il fait
rien de tout le film à part rester avec son trench coat dans le vent
(même quand y'a pas de vent) et avoir l'air cool. Comme tout le monde
est forcé de participer à son tournoi sous peine de se faire tabasser
par des MIB (?) Yugi est forcé d'affronter son rival de toujours. Le
combat en lui-même est sympa mais pas extraordinaire. "Caiba"
domine le match avec ses 3 Blue Eyes White Dragon car "Blue Eyes bring
victory"; mais Shyogo hurle "RED EYES!" et donne la possibility
à Yugi de gagner en utilisant cette même carte. Ok; si cette explication
ne fait aucun sens c'est normal, c'est pareil dans le film.
Avec une animation qui ferait passer South Park pour une étude du mouvement
humain et des designs assez moches (Yugi a bizarrement gagné un front
de 3 mètres de haut), le film est aussi agrémenté par un
sous-titrage fait par la main douce des traducteurs de Megaman X6 (Yugi est
nommé "GameMaster"). La bonne nouvelle, c'est qu'il ne dure
que 30 minutes et après c'est fini.
Baldur's Gate
Editeur: Bioware/Interplay
Genre: RPG inexplicablement populaire.
Avis: J'ai voulu tester ce jeu plus en profondeur, car contrairement à
tous les autres titres ici, Baldur's Gate est le seul qui a encore une très
bonne réputation au sein d'une communauté de joueurs. C'est ainsi
que j'ai entamé une belle partie en créant un nain amoureusement
nommé Sphrxtz (un nom gallique), combattant de surcroît. Et là...
Mamma mia! Quelle horreur! Le plus grand défaut du jeu est le système
de combat. Au lieu de respecter le bon vieux système AD&D, Baldur
effectue une sorte d'accouplement incestueux entre le temps réel et le
tour par tour, ce qui donne au final un style mutant assez affreux. Alors on
se bat en temps réel, avec tous les stats d'AD&D (ce qui rend le
tout hyper confus), mais on a la possibilité de mettre le jeu en pause
pour donner des ordres! Cool! Super! Je vais éteindre le jeu! Notez aussi
que le jeu se termine dès que le personnage principal est mort, et que..
tiens! c'est le plus faible au départ. Merci pour l'équilibre
les gars!
On me dit que le jeu est vaste et riche. Vaste il l'est, avec des immenses étendues
vides où faut cliquer 200 fois pour arriver quelque part. Riche euh...
ben... le jeu fait semblant d'être ouvert, mais il me semble en fait assez
linéaire. On a toujours quelque part où faut aller et la structure
événementielle de base du jeu est assez rigide. Par exemple, y'a
un gars dans le premier village qui te pose une question, et malgré l'alignement,
malgré les diverses réponses que l'on peut lui donner; le gars
vous attaquera 100% du temps. Waw... Le jeu est aussi truffé de miniquêtes
débiles genre "exterminer des rats" et "chercher un livre"
qui risquent sûrement de réveiller l'aventurier en vous.
L'histoire me semble assez banale, avec le héros aux parents inconnus
qui est forcé de découvrir le monde à cause de la mort
de son mentor. Hm.. je me demande si il va découvrir un horrible secret
dans sa famille natale? Notez que j'ai pas joué assez longtemps pour
en avoir la certitude. Bon, le fait que le héros ainsi que ses alliés
sont horriblement doublés n'aide pas à s'attacher à eux.
Surtout que les alliés se trouvent littéralement au bord d'un
chemin, style "je suis dans votre équipe passke j'ai rien d'autre
à faire". Raah je veux plus parler de ce jeu ;_;
Les jeux SNES seront testés quand j'aurai le courage de rebrancher
la console! Yay!