Devil May Cry 2

 


Devant la qualité de son dernier jeu, Dante semble contempler le suicide.

...you called?

L'arrivée de la PS1, et plus précisément celle de Final Fantasy VII, fut annonciatrice d'une nouvelle ère dans les jeux vidéos. Plus seulement réservés à quelques nerds qui jouaient à des obscurs jeux malsains entre deux parties de AD&D, notre passe temps favori devint l'apanage du grand public. Avec ce changement, les jeux se devaient d'être plus tapageurs, plus accessibles et surtout plus beaux. Cela fit que les coûts de développement montèrent en flèche.
En tant que Norgiste attitré, ce changement m'a en premier lieu effrayé. Et si, à cause de cela, il n'y aurait plus de daube intéressante? En effet, les éditeurs prenaient de moins en moins de risques, et les daubes risquaient de devenir insipides. Au lieu de chercher des nouveaux concepts, les développeurs de jeux tentèrent de toujours miser sur des "valeurs sûres", soit des clônes et des suites.
Par exemple, tous les Tomb Raider après le 1 sont des immondes monstruosités (le 1 est juste immonde) mais ils sont pas assez marrants en tant que navets pour que je vous les présente ici. Et ce fut vrai, pendant un bon moment, les mauvais jeux étaient même pas rigolos, juste insipides. C'étaient des copies conformes des jeux à succès. Qui se souvient d'Assault Rigs ou de Excalibur 2999 AD? Personne sauf moi. Ouaip, à ces jeux manquaient toute la prestance et l'élégance de Bebe's Kids ou la pure innovation de Taboo.

Mais Norg a pris conscience que cela devenait très ennuyant. Après s'être dit "BUJUJU NEED MORE CRAPPY GAMES", il s'investit sur Nintendo 64 et nous sortit des jeux mémorables comme le légendaire Superman 64, Mission:Impossible et Aero Gauge (vous pouvez aussi rajouter Donkey Kong 64 si vous en avez envie). Il s'est aussi mis dans des projets tels que Fantavision (le simulateur de feux d'artifices, premier jeu sorti sur PS2), tous les jeux Square en dehors des RPG (le fabuleux Ehrgheiz, Driving Emotion Type S, The Boucer), Pen pen Tricelon et encore bien d'autres. Finalement, mes craintes étaient infondées: la cuvée grand public des daubes était aussi forte qu'à l'époque de Aero the AcroBat. Et pour fêter son retour en fanfare, Norg s'est offert le développement de Devil May Cry 2.

Devil May Cry 1 était un jeu d'action pur et dur, dans lequel Dante le héros cool tuait des démons par milliers. Avec une jouabilité parfaite et une ambiance réussie, il se fit de nombreux fans. Evidemment, Capcom annonça immédiatement la suite; mais dans un choix très particulier confia le jeu à une équipe de développeurs débutants. Grâce à ce bel élan, DMC2 se situa entre "horreur sans nom" et "daube profonde" dans l'échelle de la qualité. Le mieux, c'est qu'il s'est vendu chez tous les fans du 1 qui s'attendaient pas à une telle prouesse. Voyons donc cela de plus près...

 

Whatever...

Le premier signe que le scénario risque d'être vraiment à chier se trouve dans le manuel. Yop, vous aurez droit à deux pages de pseudo-histoire de la religion. En gros ça traîte de vieilles croyances religieuses qui ont été balayées dans le sang par les nouvelles; et qu'elles se sont retrouvées dans l'île des Teletubbies blablabla... Ce qui est super intéressant, c'est que ce bel exposé n'a absolument rien à voir avec le scénario du jeu. Et quel scénario!
Le jeu est divisé en 2 DVD, un pour Dante, un pour Lucia; et donc l'histoire est présentée à travers les yeux des deux protagonistes cool. Alors en gros, Dante se balade dans un endroit beige moche quand il rencontre une vieille qui lui dit d'aller tuer un président d'une multinationale qui veut invoquer des démons. Il accepte et va promptement dans un souterrain ou dans une ville pour tuer un poulpe et lui voler sa moto. Non franchement, le scénario est aussi décousu que ça!
Dante lui-même à toute la personnalité d'un bisounours shooté, ne disant presque rien. C'est pas si mal, car chaque fois qu'il ouvre la bouche il sort du dialogue totalement à chier. En plus, chaque fois qu'on lui demande quelque chose, il joue à pile ou face pour voir s'il le fera ou pas. C'est fait pour donner "cool" et "je m'en fous de tout", mais à la fin du jeu on apprend que sa pièce est truquée. Donc euh à quoi ça sert? Ben à poser...
En plus le héros est même pas impliqué dans l'histoire, il va et vient dans des décors pris au hasard et se fout complètement de l'histoire... Super, il doit être au courant que ce second épisode est aussi bien que une compil de Patrick Sebastien.

Lucia, elle, dispose d'un scénario bien plus cherché et quasi existanciel. Non je rigole. Elle passe la plupart du temps à errer dans les mêmes décors que Dante (MAIS A L'ENVERS! WHOOOHOOO!). Mais au milieu du jeu elle apprend.. qu'elle a été crée par le méchant en chef! Tintintin! Après elle se fait téléporter dans un souterrain avec un papillon, petite subtilité que j'ai toujours pas comprise. Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, son aventure est quasi identique à celle de Dante, ce qui est quand même une prouesse dont je suis sûr que Capcom doit être fier.
Et le méchant? Ben euh... imaginez une copie de Heihachi de Tekken avec la moustache de Saddam Hussein, habillé en fourrure. Voilà votre méchant effrayant et charismatique. Lui aussi est condamné à sortir du dialogue assez tragique, comme à la fin du jeu.
Histoire d'illustrer ce que je dis, voici une transcription d'une cutscene en entier. Si vous comprenez rien, c'est normal, c'est pareil pour ceux qui se sont fait le jeu:

 

*Arius (c le nom du méchant) utilise des objects d'Arcane pour invoquer Satan/Argosax/Bill Gates*

[Arius] Now I'll absorb his power. I... will become an all-powerful immortal!

*La cérémonie réussit pas. Il a pas du payer ses factures d'électricité*

[Arius] What... What's going on??

*Dante arrive de nulle part*

[Dante] Is there a problem?

[Arius dans une voix aïgue et pleurnicharde] YOU!!!

*Dante joue avec une petite pièce de monnaie*

[Arius] Is... is that... the "Medaglia?!" You, switched them?!

[Dante] A false coin, for a false god...

*Arius se rend compte que Dante lui a donné une fausse pièce pour qu'il n'invoque pas Satan*

[Arius] WHIIIIAIIIIIIIIEUUUH

*Arius lui lance la fausse pièce dessus, et Dante la rattrape*

[Dante] Showtime!

*s'ensuit un combat de boss pitoyable, Dante gagne*

[Arius] Ohhh...! No... My dream... my life... I was going to be the king of this world...!

[Dante] "King"? Yeah, here's your crown...

*Dante le tue avec ses flingues*


Non j'ai pas passé l'image sur un filtre beige, le jeu est comme ça.

That is just a piece of crap...

A première vue, DMC2 à l'air graphiquement pas trop mal, surtout si on le compare à "Alundra 2" sur PS1. Disons que il a un style "spécial", voilà on va dire ça. Apparemment les graphistes n'ont eu le droit que de travailler avec trois couleurs, le rouge, le beige et le noir (probablement pour rendre l'adaptation Virtual Boy encore plus facile). Ouaip, donc tout le jeu se passe dans ces tons monotones, et les textures font franchement pitié. Par exemple, la ville style Gotham City à l'air impressionnante quand on la voit la première fois, mais après on se rend vite compte que tous les buildings sont identiques. Capcom s'est contenté d'appuyer sur le bouton "building moche" ad eternam pour faire un "décor". Vous aurez aussi droit à des cavernes qui feraient peur à Tomb Raider 1, et des usines toutes droit sorties du jeu "Fighting Force" (qu'était déja aussi à chier). Aussi, les mêmes décors sont réutilisés comme des fous dans ce jeu. Premièrement car les missions de Dante et Lucia sont identiques, mais aussi car au sein de leurs aventures ils sont recyclés. Yop, faire 2 fois la même mission avec des couleurs différentes c'est pareil que 2 missions. Quel effort graphique...
Aussi la camera est super mal placée, toujours de manière à ce que l'on voie pas ce qui nous attaque. Le fait qu'on puisse pas la modifier aide énormément, aussi. Franchement, une telle horreur graphique me fait presque mal à voir par les temps qui courent... mais si le gameplay est bien, ça compense tout, hein hein?

Yeah, let's go all the way to hell!

DMC2 est pas qu'un jeu d'action. C'est un jeu d'action "Cool". C'est pour cela que l'on voit les cartouches s'éjecter des doubles flingues de Dante. C'est cool. Et des cartouches s'éjecter, vous allez en voir des tas: toutes les armes à part les flingues de base sont quasiment inutiles. Alors vous avez 3 épées (quasiment identiques) qui sont hyper lentes ce qui signifie suicide si vous osez les utiliser en mode difficile, un fusil à pompe super lent dont le rapport temps/dommages est pas balancé par rapport aux flingues, des sortes d'uzis rapides mais tellement faibles qu'ils mettraient 2 heures à tuer une amibe, et un lance roquettes qui peut être sympa; mais qui est aussi classe à utiliser qu'a lancer des tartes à la crème. Yep, donc le jeu se joue en tirant comme un demeuré pendant des heures.
Mais ne vous en faites pas! Dante a des mouvements super *classe*! Par exemple, il peut monter sur les murs à la Matrix! C'est moins haut et plus lent qu'un simple saut! Totalement inutile! Mais vous le ferez souvent, car Capcom a décidé de placer ce geste sur le même bouton que la commande "chercher un passage secret". Donc si vous vous trouvez devant une porte et que vous en cherchez un, si y'en a pas Dante va lamentablement monter dessus tel un Neo bourré.
Le summum de la classe c'est quand même le "Bullet Rain". Cette technique consiste à faire un double saut, puis de se mettre à l'envers et de tirer droit en dessous de soi. Le seul petit problème c'est que cette technique se fait automatiquement et fait fi de tout ennemi que vous avez locké. Vous canardez un ennemi qui se trouve à 3 mètres? Pas grave, faites un Bullet Rain et tirez par terre inutilement, ça épate toujours la gallerie.
Lucia, outre d'être moche comme une PT Cruiser, se joue comme un Dante en plus faible. Plus rapide, certes, mais ses couteaux remplacent très mal les pistolets de notre ténébreux héros. Et vous savez quoi? Vous serez obligée de jouer avec elle pour accéder aux modes plus difficiles! Wahoo!

Tiens, en parlant de difficulté, sachez que celle-ci a été placée au niveau "en dessous de la mer". Les ennemis (qui sont en majorité des squelettes qui n'ont pas passé le casting de Ocarina of Time) ont le QI collectif d'un hamster et préfèrent rester sur place et regarder plutôt que de vous attaquer. Leur seule revanche c'est que vous ne pourrez pas faire des combo "classe" dessus: ils meurent avant.
Les boss sont une toute autre affaire, car ils sont vraiment cultes. Issus d'un concours de "qui peut créer le boss le plus pathétique sur terre?", ils sont non seulement hyper simples, mais ils sont tellement ridicules qu'il faut absolument que je vous les présente plus en détail.


Impressionnant non? Enfin, ce qui est vraiment impressionnant c'est que Dante n'a qu'a rester sur place et à tirer pour le vaincre.

Where there's a will, right?

Le poulpe géant moyennement aggressif
Un des meilleurs boss du jeu. Quelqu'un chez Capcom s'est dit que un des ennemis qu'il fallait mettre dans un jeu d'action à la Matrix était un fucking poulpe géant. Je sais pas si Miyamoto a contribué à l'élaboration de ce boss mais bref.. Dante le recontre pour lui voler sa moto (?) et peut le battre en se mettant dans le coin de la salle et en lui tirant dessus en gardant le lock (qui passe outre les tentacules qui le protègent). Y'a juste des tentacules qu'il faut sauter par dessus de temps en temps et basta. Il ferait mieux de s'inscrire dans le casting d'un film hentai.

Le gros singe des ténèbres.
Imaginez un gros truc noir avec des yeux style "phares jaunes de voiture française" et vous obtenez ce boss. C'est une sorte de gros singe des enfers qui se plaît à vous envoyer des grosses bulles d'une matière pas identifiable dessus (si c'est de la glaire, je plains Dante). Aussi cherché que le poulpe sus mentionné, il en est que plus pathétiquement facile. Suffit de venir au corps à corps et de sauter par dessus ses coups.

Le tank infesté
Un grand moment de jeu vidéo nous est offert par ce tank infesté. Ne me demandez pas par quoi il est infesté, ni d'où il vient car je ne peux pas vous répondre. Par contre, je sais que si vous vous mettez tout contre, le canon vous tirera 100% du temps par dessus la tête. Yep, Capcom a inventé le premier boss totalement incapable de nous faire le moindre dommage et je les en remercie. En plus, ils lui ont donné une barre de vie gigantesque pour qu'on savoure longtemps ce moment culte.

L'hélicoptère infesté.
Alors lui vous poursuit pendant un bon moment, style "on imite MGS1". La différence c'est que celui de MGS1 était facile, et celui là est totalement anémique. Il se plait à tirer à côté de Dante et à voler de façon menaçante, chose qu'il ne réussit pas particulièrement bien. Vu qu'il est souvent en dehors de la caméra, le combat se résumera à shooter sur un ennemi qu'on voit pas et qui tire à côté. Et qui a aussi beaucoup de vie. Have fun!

Balrog du "Seigneur des Anneaux".
Ce boss a une allure de KILLER! Encore pas mal fait graphiquement, il vous impressionnera pendant..oh... au moins 2 secondes. Sa methode d'attaque est particulière: il se pose au milieu d'un grand héliport et brasse le vent. Voilà, il fait de l'exercice tout seul et ignore totalement Dante. Le joueur amusé n'aura qu'à lui tirer dessus en restant sur place ou en bougeant un peu pour donner l'impression d'un combat frénétique.

Stalfos de Zelda et ses loups.
Comme le lutteur mongol de Shenmue 2, ce squelette géant et armé ne se sépare pas de ses deux canins. Et pour cause, sans eux il suffirait de sauter et de se battre à l'épée pour le battre sans une égratignure. Heureusement que les loups sont là pour voler le lock de Dante et pour attaquer d'en dehors de la caméra, sinon il serait perdu. En plus, on le rencontre 2 fois et il se bat exactement de la même manière.

Le Goldorack Médiéval.
Shoot.. Shoot.. Rester sur place.. Shoot Shoot... Zzzzz....

Le gros poisson invisible.
Seule Lucia affronte ce redoutable adversaire, ce qui est une raison de plus de la détester. Avec tout l'AI d'une huitre, ce poisson aime nager n'importe comment et se rendre invisible (donc inlockable). Ajoutez le fait que Lucia est aussi habile dans l'eau que Sonic (voire pire) ainsi que des angles de camera qui feraient pâlir Mario Sunshine de jalousie et vous obtiendrez un des boss les plus frustrants du jeu. Oui, il finit en queue de poisson.

Le papillon belliqueux.
Oui, vous sentez pas que les développeurs n'ont plus d'idées? Quoiqu'il en soit, ce papillon donnera des cauchemars à Dante en utilisant la terrible technique de...pas attaquer. Euh? Ouais en fait il se contente de poser des Tremors qui eux attaqueront Dante. Il gagne des points par rapport aux autres boss car il faut *sauter* et tirer, au lieu de rester sur place et tirer pour le battre.

Chaos de Sonic Adventure.
Le job de cet été de Anima de FFX, m'a confié Fonk. Ce monstre reste sur place et utilise des lasers super lents et faciles à éviter. Mais ce n'est que le début, car à la fin de sa vie sa tête se détache et attaque Dante en volant! Gloups! Elle envoie là une nuée de lasers très nombreux qui sont très difficiles à éviter si on joue avec les pieds. Sinon on se mettra derrière elle et l'assènera des coups d'épée.

L'araignée fâchée de se retrouver dans cette daube.
Transfuge du 1, elle utilise l'arme la plus meurtrière du jeu; c'est à dire le "motion blur à outrance". Le combat ressemble donc plus à un clip de Mylène Farmer qu'à un vrai jeu vidéo, ce qui rend la tâche beaucoup plus ardue. En elle même elle est pas trop dure à battre, mais est quand même amusante à se faire. Normal, elle provient d'un jeu infiniment supérieur à DMC2.

Arius.
On arrive à la fin du jeu, et la stupidité ne ralentit pas! Cet impressionnant businessman attendra Dante en restant assis sur un bar et en buvant du vin de manière classe. Il attaque de temps en temps, mais seulement quand il en a vraiment *vraiment* envie. Au lieu de faire un boss intéressant, Capcom a décidé de remplir la salle d'ennemis divers histoire de rendre le tout plus chaud; mais un joueur qui a déja fini des jeux plus durs que DMC2 (comme Mickey sur SNES) saura les ignorer et aller péter la tronche de cet idiot qui reste perché sur son bar même quand lui transperce la tête avec une grosse épée.
Notez qu'en mode difficile, ce boss a la capacité de ralentir le temps et... ah non zut, c'est juste le moteur du jeu qu'a des ralentissements.

La merde géante.
Quand Dante arrive en enfer, les designers aussi. Ce boss est une grosse masse noire et gluante, avec des petits bouts des autres boss du jeu qui flottent par ci par là. En gros chaque côté de cette fiente contient un bout d'un ancien boss, et il faut tous se les faire avant de pouvoir avancer. Le fait que chaque tête est indépendante aide beaucoup, car on peut alors se placer devant chacune et tirer sans aucun risque d'être touché. Finalement, c'est un bon résumé des boss jusqu'à présent.

Arius possédé.
Vous pensiez l'avoir tué lors de votre dernier combat à chi--euh épique? Eh bien si vous jouez avec Lucia, vous pourrez voir qu'il n'était en fait pas mort!!! Il s'est même euh.. transformé en super démon en se reformant avec son chien comme Saddam dans Hot Shots 2 ou un truc comme ça. Il a deux gros tuyaux sur la tête, ce qui lui donne vraiment une allure de vainqueur. Mais il a appris à attaquer, ce qui est déja un plus. Bon, sa methode d'attaque c'est vous foncer dessus et se torcher la gueule par terre (!) mais c'est déja un bon début. Lui aussi dispose d'une barre de vie très grande, afin que vous puissiez admirer longtemps ce rejeté des méchants de Power Rangers.

Le Diable Muet.
Surpriiiiiiiiiiiiiiiiise! Le boss final du jeu est un personnage qu'on ne connaît pas, qui ne parle pas et qui n'a rien à faire dans l'histoire. C'est juste un diable qui ressemble à un amalgame entre Dural et Inferno. A la différence de beaucoup d'autres boss du jeu, lui sait attaquer! Il faut donc apprendre à éviter 2-3 attaques avant de le tuer, mais encore là il est facile. Stupide et inconséquent à l'histoire, ce dernier boss rend au moins le jeu un tantinet intéressant alors.. on va pas lui en vouloir.


Come on.

Every hero has a weakness...

Une histoire débile et incohérente, des personnages ridicules, des boss hallucinants et le fait de pouvoir monter sur les murs font de DMC2 une daube incroyablement puissante. Contrairement à des jeux comme Bebe's Kids, il est jouable. Donc on peut se le faire en entier et s'émerveiller devant la piètre qualité du tout. Franchement, très peu de jeux ont réussi à me faire autant rire que Devil May Cry 2, ainsi je le recommande à tous les amateurs de jeux Norg qui possèdent une PS2.

Et rappelez vous.. "Devils never cry..."

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